Lors de l’African Energy Week 2025, le sénateur américain Ted Cruz a salué le rôle de l’Afrique dans le développement énergétique mondial, appelant à une nouvelle ère de partenariat entre les États-Unis et le continent. Il a présenté l’Afrique comme un allié stratégique et une puissance émergente pour les investissements énergétiques, soulignant l’importance du leadership américain et des investissements privés dans l’exploration, la production et les infrastructures.

« L’Afrique est un partenaire stratégique, a-t-il déclaré. « Les États-Unis sont l’alternative de partenariat de l’Afrique à la Chine. Nous changeons de paradigme : la politique américaine envers l’Afrique repose désormais sur une diplomatie commerciale axée sur l’investissement. »

M. Cruz a établi un parallèle entre l’économie texane, portée par l’énergie, et le potentiel africain, rappelant que l’énergie a généré des millions d’emplois et des milliards de dollars aux États-Unis. « Le Texas est à juste titre considéré comme la capitale mondiale de l’énergie. Les États-Unis doivent être un partenaire solide et engagé dans l’avenir énergétique de l’Afrique. »

Ces propos interviennent alors que Washington cherche à renforcer ses liens commerciaux avec les producteurs africains, face à la concurrence croissante de la Chine et des pays du Golfe. Contrairement à Pékin, qui privilégie les infrastructures et l’aide, les États-Unis misent sur des investissements privés et des projets mutuellement avantageux.

En positionnant les États-Unis comme une « alternative solide », Cruz a insisté sur des investissements transparents et axés sur le marché. « Ensemble, les États-Unis et l’Afrique peuvent garantir un avenir énergétique plus sûr, plus libre et plus prospère », a-t-il affirmé.

Ses remarques ont été soutenues par des responsables américains du secteur de l’énergie, dans le cadre d’efforts multi-agences visant à renforcer la confiance des investisseurs et à étendre l’engagement américain sur le continent. Une table ronde États-Unis–Afrique a également eu lieu, pour stimuler les investissements privés et aligner les politiques énergétiques, avec le soutien de l’EXIM et du ministère de l’Énergie (DOE).

« L’ajout d’énergie est une priorité pour le DOE, et nulle part ailleurs cela ne peut avoir plus d’impact qu’en Afrique », a déclaré Andrew Rapp, conseiller principal au DOE, soulignant le rôle de l’agence dans la création d’un « effet multiplicateur » pour attirer les capitaux privés.

Josh Volz, sous-secrétaire adjoint au DOE, a réaffirmé le respect des États-Unis pour la souveraineté africaine dans les décisions énergétiques. Les États-Unis intensifient leur partenariat avec l’Afrique, en mettant l’accent sur le développement du gaz naturel et du GPL.

Edouard Amichia