Le budget de l’État pour l’année 2026 s’équilibre en ressources et en dépenses à 17 350,2 milliards de FCFA. Les grandes lignes de ce projet ont été exposées le mardi 18 novembre par le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, devant les députés de la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) de l’Assemblée nationale. Cette séance constituait une introduction générale, sans débat.

Le ministre a indiqué que le budget 2026 enregistre une progression de 13,1 % par rapport à celui de 2025. Les ressources se répartissent comme suit : 8 728,5 milliards FCFA de recettes budgétaires, 7 081,5 milliards FCFA de ressources de trésorerie, 1 540,2 milliards FCFA de recettes des comptes spéciaux du Trésor. Le projet est structuré en 29 dotations et 158 programmes, déclinés au sein des institutions et ministères.

Le budget 2026 se caractérise par un taux de pression fiscale de 15,7 % du PIB, en hausse par rapport aux 15 % enregistrés en 2025. Le ratio masse salariale/recettes fiscales devrait s’établir à 29,2 %, en deçà de la norme communautaire fixée à 35 %.

Les recettes fiscales prévues atteignent 8 193,8 milliards FCFA, soit une progression de 1 041 milliards par rapport à l’année précédente. Le ministre a souligné qu’il s’agit d’un défi majeur pour les finances publiques.

Adama Coulibaly a rappelé que le taux d’inflation, passé de 5,2 % en 2022 à environ 1 % en 2025, devrait se maintenir à 1,5 % en 2026. Quant au déficit budgétaire, il restera contenu à 3 %, conformément aux prévisions pour 2025. Cette trajectoire traduit une volonté de consolidation budgétaire appelée à se poursuivre dans les années à venir.

MK