Le vendredi 20 juin 2025, dans les salons du Noom Hôtel au Plateau, journalistes, influenceurs et acteurs culturels se sont donné rendez-vous à l’invitation de la Coordination générale du Programme social du gouvernement (PSGouv). Objectif : dresser le bilan de la seconde phase du programme (2022-2024), et faire découvrir les outils innovants mis en place pour mieux partager ces réalisations avec les populations.

Au cœur de cet atelier, cinq capsules vidéos documentaires ont été projetées. Intitulées « Le PSGouv au service des populations », elles mettent en récit les avancées du programme sur le terrain. De Ferké à Abengourou, en passant par Man, Dimbokro ou Abidjan, elles racontent avec force images comment des projets concrets transforment le quotidien. L’attiéké produit en unité semi-industrielle, l’école de la seconde chance pour les jeunes déscolarisés, la gratuité ciblée dans les centres de santé ou encore les filets sociaux qui soutiennent les ménages vulnérables sont autant d’exemples tangibles qui ont marqué les esprits.

Mais l’innovation ne s’arrête pas là. Une cartographie interactive des réalisations, disponible en ligne, permet à tout citoyen de visualiser en un clic ce qui a été accompli dans chacun des 111 départements du pays : accès à l’eau, électricité, routes, infrastructures sociales. Des données vérifiables, accompagnées de photos, vidéos et témoignages.

Le Programme d’Appui au PSGouv (PA-PSGouv), cofinancé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 73,5 milliards FCFA, avec une participation de 18,8 milliards FCFA de l’Etat ivoirien, a été un levier clé dans la mise en œuvre du programme. Sa mission : améliorer les conditions de vie des populations rurales et des jeunes, en soutenant la production et la consommation agricoles, l’accès aux services sociaux de base, et l’insertion professionnelle. Grâce à lui, 2 200 pompes à motricité humaine ont par exemple été remplacées, pour un montant de six milliards FCFA. Présente lors de l’atelier, Mme Kinifo Blanche, représentante de la BAD, a salué l’engagement des autorités ivoiriennes et la portée concrète du programme. Elle a réaffirmé le soutien de son institution à toute initiative renforçant l’inclusion sociale et le développement humain en Afrique.

Pour Coulibaly Non Karna, conseiller spécial du Premier ministre et coordonnateur du PSGouv, cette rencontre répond à un impératif de transparence : « L’Etat nous a mis en mission. Il est normal que les citoyens sachent ce qui a été fait avec les moyens investis. »
Il a rappelé que le PSGouv, conçu comme un accélérateur de l’action publique et un instrument de bonne gouvernance, a atteint un taux d’exécution de 88 %, avec un budget global de plus de 3 182 milliards FCFA, dont 1 176 milliards déjà mobilisés.

Aristide Nkenda Nkenda, représentant le chef de cabinet du ministère de la Défense, a rappelé que le PSGouv joue aussi un rôle stratégique dans la prévention des vulnérabilités sociales, notamment dans les zones frontalières sensibles, en réduisant les facteurs d’exclusion souvent exploités par des groupes extrémistes.

Les contributions du Centre d'information gouvernementale, du ministère de la Défense, de la BAD, mais aussi de réalisateurs locaux comme Franck Vléhi, témoignent de la bonne collaboration entre institutions, partenaires et société civile, dans une dynamique résolument citoyenne.

Alors que la deuxième phase du programme s’achève en décembre 2024, les perspectives restent ouvertes. Le débat sur le social, affirme Coulibaly Non Karna, « n’est pas terminé ». La lutte contre les fragilités, l’accès équitable aux services de base, et la valorisation du capital humain resteront au cœur des priorités, dans le cadre du Plan national de développement (PND) à venir.

SB