Développement : L'impact révolutionnaire de Dangote sur l'énergie en Afrique

Friday 25 July 2025

L'African Energy Chamber et S&P Global Commodity Insights vont organiser un atelier super important lors de l'African Energy Week 2025 : Invest in African Energies. On va y parler de comment la raffinerie Dangote est en train de changer le paysage du raffinage en Afrique de l'Ouest, la dynamique de l'approvisionnement régional et la demande de pétrole brut

Le démarrage historique de la raffinerie Dangote, d'une capacité de 650 000 barils par jour, a redéfini les ambitions de l'Afrique en matière de raffinage, créant un nouveau centre névralgique pour l'approvisionnement en produits pétroliers en Afrique de l'Ouest et au-delà. En tant que plus grande raffinerie à train unique du continent et l'une des plus avancées technologiquement au monde, Dangote représente un tournant pour l'autosuffisance énergétique de l'Afrique, réduisant la dépendance vis-à-vis des importations et redéfinissant les flux commerciaux traditionnels dans le bassin atlantique.

La raffinerie a déjà commencé à exporter des produits raffinés, les premières livraisons indiquant une diversification des destinations, des marchés régionaux africains vers l'Europe et l'Asie. Ces développements marquent le début d'une nouvelle ère pour les flux de pétrole brut et de produits pétroliers, ainsi que pour les stratégies de monétisation nationale. La capacité de l'installation à traiter une gamme de bruts nigérians et d'autres bruts légers et doux a des implications profondes non seulement pour le secteur amont du Nigeria, mais aussi pour les producteurs de pétrole du golfe de Guinée, ce qui pourrait entraîner des changements dans les plans de production, les investissements dans les infrastructures et la dynamique commerciale régionale.

Alors que le premier événement africain consacré à l'énergie revient au Cap, l'African Energy Week (AEW) 2025 : Invest in African Energies mettra l'accent sur l'évolution du paysage raffinerie en Afrique de l'Ouest avec un atelier consacré à « La raffinerie Dangote et son impact sur l'équilibre raffinerie en Afrique ». Organisée par la Chambre africaine de l'énergie (AEC) et S&P Global Commodity Insights, cette session aura lieu le lundi 29 septembre de 11h30 à 12h30 et réunira les principaux acteurs du secteur et les décideurs politiques pour une discussion animée sur l'un des projets les plus transformateurs du secteur pétrolier et gazier du continent.

Au-delà de la restructuration des marchés du pétrole brut et des produits pétroliers, la raffinerie a aussi un impact sur la qualité des carburants et les normes environnementales dans la région. La configuration ultramoderne de Dangote lui permet de produire des carburants conformes à la norme Euro V, ce qui constitue une avancée majeure pour les pays qui dépendent depuis longtemps d'importations de moindre qualité. Cela crée de nouvelles opportunités pour les gouvernements d'Afrique de l'Ouest de renforcer les spécifications en matière de carburants, d'améliorer la qualité de l'air urbain et de réduire leur exposition à la volatilité des chaînes d'approvisionnement mondiales.

L'atelier explorera également l'impact plus large de Dangote sur les infrastructures de raffinage existantes en Afrique. Avec des raffineries vieillissantes et sous-utilisées disséminées sur tout le continent, l'émergence d'une méga-raffinerie capable de répondre à la demande nationale et régionale pose des questions importantes pour les installations existantes. Vont-elles se moderniser, se repositionner pour répondre à des besoins de niche ou fermer complètement face à une concurrence plus efficace ? La discussion portera sur les réponses stratégiques apportées par les compagnies pétrolières nationales et les opérateurs privés alors qu'ils entrent dans cette nouvelle ère du raffinage.

« L'AEW 2025 continue d'être la plateforme incontournable du continent pour le dialogue, l'investissement et l'innovation dans le domaine de l'énergie, et l'atelier Dangote illustre parfaitement le type de discussions tournées vers l'avenir qui façonneront l'avenir de l'énergie en Afrique. Alors que les ambitions de l'Afrique de l'Ouest en matière de raffinage commencent à porter leurs fruits et que le continent cherche à tirer davantage de valeur de sa chaîne de valeur énergétique, les implications pour la sécurité énergétique, le commerce et le développement industriel sont profondes », déclare NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l'énergie.

 

Source : African Energy Chamber

 

 

 

 

Violence et le harcèlement en milieu de travail: Les centrales syndicales ivoiriennes plaident pour la ratification de la convention de l’OIT 

Les cinq centrales syndicales ivoiriennes (UGTCI, CISCL-Dignité, FESACI-CG, UNATR-CI et Humanisme), mandants tripartites, appellent l’Etat de Côte d’Ivoire à ratifier la convention 190 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la violence et le harcèlement au travail. Elles invitent les organisations patronales, notamment la CGECI et la FIPME, à joindre leurs voix à la leur, afin de voir leurs efforts sur la question aboutir.

C’est le secrétaire de la centrale Humanisme, Soro Mamadou, qui a porté le plaidoyer au cours d’une conférence de presse tenue à ses bureaux, à Adjamé Williamsville, en présence des leaders des organisations signataires ou leurs représentants. Pour ces organisations, la ratification de la C190 est un challenge, car il s’agit d’un instrument juridique qui va « davantage protéger et promouvoir l’égalité et la justice sociale. »

Situant l’enjeu, Soro Mamadou a relevé qu’en Côte d’Ivoire, de nombreux rapports font état de violences physiques, psychologiques ou sexuelles, dans divers secteurs d’activités, formels et informels. « Ces violences impactent négativement la productivité et fragilisent le climat social en ce qu’ils constituent une menace pour la paix sociale », a déclaré le secrétaire général de la centrale Humanisme.

Instrument de développement par le renforcement de la protection des travailleurs, la C190 qui est une réponse à ces problématiques aura pour effet d’accroitre la richesse nationale, assure Soro Mamadou. Les organisations patronales gagneraient donc à s’engager dans le processus, car la C190, une fois appliquée, va créer un cadre de travail sûr et protecteur, où les rendements des travailleurs vont s’accroitre, au bénéfice des entreprises.

Adopté le 21 juin 2019, lors du centenaire de la conférence internationale du travail, la C190 fait partie des 188 conventions et protocoles adoptées par l’OIT, sous la forme de traités internationaux juridiquement contraignants qui engagent les Etats qui les ont ratifiés. « Ils ont un impact réel sur les conditions et relations de travail dans tous les pays du monde », a expliqué le porte-parole des centrales syndicales ivoiriennes.

Soro Mamadou a ajouté que la mission de l’OIT repose sur la conviction qu’une paix universelle et durable ne pouvait se bâtir que sur la base de la justice sociale. Organisation tripartite, qui rassemble gouvernements, employeurs et travailleurs des Etats membres de l’ONU, l’organisation fait la promotion d’un travail décent à travers le monde.

A ce jour, la Côte d’Ivoire a ratifié 45 conventions de l’OIT dont les dix conventions fondamentales de conventions, 3 des conventions de gouvernance jugées prioritaires, 32 sur les 178 conventions techniques et deux protocoles. La dernière convention ratifiée est la C189 relative aux travailleuses et travailleurs domestiques en 2025. « Les centrales syndicales ivoiriennes saluent cette dynamique qui les fonde à plaider pour la ratification de la convention 190 contre la violence et le harcèlement », a déclaré Soro Mamadou. Il encourage le gouvernement à donner un signal fort de son engagement à mettre en place un dispositif légal prévenir les abus et le harcèlement au travail.

Le syndicaliste s’est félicité de la volonté de l’Etat ivoirien d’adhérer aux principes de la C190 qu’il présente comme un levier de dialogue social entre les parties prenantes, pour une meilleure compréhension des enjeux et une mise en œuvre plus efficace des mesures de protection sociale, et l’avènement d’un environnement du travail plus sûr et plus sain en Côte d’Ivoire.

Emmanuel Akani 


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Eliane ALANGBA

BOA CAPITAL SECURITIES

Titulaire d’une maîtrise d'économie appliquée et d’un DESS option information économique et sociale de l’Université Paris-Dauphine, Eliane ALANGBA a démarré sa carrière en 2005 sur les marchés financiers au sein de BNP Paribas Securities Services à Paris. En 2007, elle rejoint le gro... Lire la suite Voir plus


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